Pendant tout ce temps...

... On ne c'est pas ennuyé !!

je disais que le temps passe trop vite...

Et bien je confirme !

voila déjà novembre qui pointe son nez et je ne vous ai toujours pas présenté la deuxième merveille de mon monde qui -lui- à pointé son nez fin août.

Alors voila, je vous présente Lucas:

En ce moment c'est Monsieur Sourires , un vrais plaisir...

premiere absence

Et voila, c'est fait: Tanou est partit passer quelques jours chez Papi et Mami sans ses parents...

C'est la première fois depuis sa naissance (il y a 2 ans, 7 mois, 2 semaines et 6 jours aujourd'hui) que nous sommes séparé plus de 8 heures d'affilées et surtout qu'il s'endort sans moi...

Il est parti dimanche soir, nous sommes mercredi et tout semble se passer au mieux là-bas. Il est sage, s'endort bien et ne parle pas de son papa ou de sa maman. Comme dit sa Mami: "il fait le grand!" 

Ici, nous avons heureusement plein de choses à faire, donc pas le temps de penser au calme et au vide qui règne...

Pour le papa ce n'est pas nouveau puisqu'il a déjà l'habitude de se retrouver seul quand nous allons son fils et moi chez mes parents.

Mais pour moi c'est tout nouveau !!! Et c'est très bizarre comme sensation... 

A la fois comme s'il me manquait un bout de moi, un gros bout!

Et en même temps cette possibilité qui s'offre à moi de "lâcher prise": ne plus tendre l'oreille à chaque instant; lâcher la pendule de yeux; pouvoir ce concentrer vraiment sur ce que l'on fait... 

Ca fait rêver dit comme ça, mais bizarrement, c'est très dur de ce laisser aller après plus de deux ans; c'est même ... éffrayant!

Aïe, aïe, aïe...

Non, je ne suis pas morte, tout va bien et je n'abandonne pas ce blog, c'est juste que le temps passe bien trop vite... 

15 jours chez mes parents, une panne d'ordinateur; un ventre chaque jours plus énorme et lourd à porter; un petit mec plein d'énergie dure, dure à suivre; une maison en plein réaménagement et puis une espèce de lassivitée contemplative qui s'installe, de plus en plus irrésistible...

Avec tout ça, ça fait un mois et demis que je n'ai rien écris...

Pour l'anecdote: Tanou est en pleine période "Lucky Luke" avec chapeau de cow-boy, cheval à roulette (en vrais c'est une vache, mais tant pis, ça fait l'affaire!) et toute une panoplie de pistolet en tout genres: bâtons, sèche cheveux en plastique, allume-gaz (y a rien a faire, il arrive toujours à le récupérer) embouts de tuyau d'arrosage, etc...

Quand à son petit frère, le chantier avance bien, il bouge beaucoup et tout est normal. J'ai eu droit, comme pour Éthan, à une échographie de contrôle car je fait de gros bébés, mais celui-ci semble plus raisonnable: il est annoncé à 4kg seulement! 

Oui, je sais, c'est déjà pas mal, mais Tanou était prévu à 5Kg 500 (pour finalement arriver tout sourire avec seulement 4KG 475) Alors 4Kg, même pas peur!!!

juste pour le plaisir

Un texte magnifique je trouve

Si j'étais ton chemin (à Toussaint) de Yves DUTEIL et ART MENGO

Assis près du grand saule au milieu du jardin,
Comme à tes premiers jours, penché sur ton couffin
Quand je berçais tes rêves à la tombée du soir
J'essaie d'imaginer le cours de ton histoire,
Les lignes de ta main
Si j'étais ton chemin...

Je me ferais discret dans l'ombre de tes pas
Pour t'aider à grandir et pour t'ouvrir la voie
Je serais la poussière qui s'envole à tes pieds
Un peu de mon bonheur qui colle à tes souliers

Je t'aimerais au point de te lâcher la main
Pour que tu sois le seul à choisir ton destin
A dessiner ta route en puisant au hasard
Les raisons d'espérer et la force d'y croire
Si j'étais ton chemin
Si j'étais ton chemin...

Je construirais des ponts des tunnels des ouvrages
J'ouvrirais des sentiers partout sur ton passage
Pour que tu puisses aussi t'écarter quelquefois
Des pistes balisées qu'on a tracé pour toi

Je t'apprendrais les mots pour soigner les blessures
Les signes éparpillés le long de l'aventure
Pour te montrer le Nord quand tu te crois perdu
Les silences attendris de ceux qui ne sont plus
Mais qui tiendraient ta main
Si j'étais ton chemin...

J'irais cueillir ton rêve au plus fort de la nuit,
Le planter dans la terre et l'inonder de pluie
De lumière et d'amour au soleil de midi
Pour que tu rêves encore chaque jour de ta vie

Je ne t'épargnerais ni le temps ni l'effort
Pour que tu sois debout devant les coups du sort
Solide et résistant face à l'adversité
Riche de ton courage et de ta liberté

Et je déposerais quelque part une pierre
Pour te laisser t'asseoir, offrir une prière
A tous ceux dont l'histoire t'a mené jusque-là
Et pour ceux qui suivront la trace de tes pas
Si j'étais ton chemin
Si j'étais ton chemin...

Et nous serions semblables aux bulles de savon
Qui font la route ensemble et puis qui se défont
Dans le même courant, chacune de son côté
Mais sans aucun désir au fond, de s'éloigner...

Puis je m'effacerais comme un sentier se perd...
En refaisant parfois le chemin à l'envers
J'aurai le sentiment d'avoir rempli mon rôle
Et je m'endormirai à l'ombre du grand saule
Où je berçais sans fin
Le début de ta vie...

Au-delà des bonheurs partagés en commun
Saurai-je alors enfin
Si j'étais ton chemin ?...

Si j'étais ton chemin...

Retrouvez ce texte et d'autre sur le dernier album d'Yves Duteil; "(fr)agiles"; sorti le 14 avril 2008...

un lien sur l'efficacité en pédagogie

Juste un lien interessant sur la pédagogie : 

"Initiation à l’éfficacité en pédagogie" ou "Le droit de comprendre et d’apprendre"

        "L’enseignement est en crise. L’école, l’université, la formation professionnelle parviennent de plus en plus mal à transmettre aux élèves, étudiants et stagiaires les connaissances qu’elles ont pour mission d’enseigner. Pour la majorité, c’est l’échec... partiel ou total ; « l’échec scolaire » n’étant que l’aspect le plus visible d’un problème beaucoup plus vaste. 

Il existe pourtant un savoir-faire, centré autour des besoins des apprenants, qui permet une transmission efficace des contenus d’enseignement à tous ceux auxquels ils sont destinés. Cette « manière » d’enseigner, souvent nommée « pédagogie active », « participative » ou « coopérative » est rarement pratiquée malgré les succès spectaculaires qu’elle permet d’obtenir.

Ce site décrit, au travers du récit d’une expérience d’enseignement poursuivie pendant quelques 20 ans, les principes généraux qui inspirent cette pédagogie, son esprit, ses résultats et la manière dont doit être conduite la formation des enseignants : professeurs, tuteurs, animateurs et autres éducateurs."

Il est parfois question de Maria Montessori, notement ici:

51 - La « pédagogie scientifique » de Maria Montessori

et dans cet extrait que j'aime bien:

18 - La chaise et le petit garçon

Il y beaucoup d'autres choses interessantes. Il est possible de télécharger le documment complet en format word ou PDF.

Bonne lecture ! 

L'observatoire des jardins

Je viens vous parler d'un truc que j'ai découvert ces jours-ci et que je trouve très intéressant, tant d'un point de vue "éthique" que pédagogique.

Il s'agit d'un programme d'observation de la biodiversité dans les jardins de France grâce à des "marqueurs" représentatifs tel que les papillons ou les escargots.

Dit comme ça, rien de bien folichons !

Mais ce qui est intéressant, c'est que c'est vous et moi qui observons...

Il suffit pour cela d'avoir un jardin et un peu de temps chaque saisons pour observer: après s'être inscrit en ligne et avoir imprimé les outils d'identification que l'observatoire met à notre disposition (nombreux et claires), passons quelques heures au jardin -en famille- pour guetter, identifier et compter les papillons... Et si vous êtes plutôt du genre "chasseur" que "guetteur", pourquoi ne pas vous lancer à la recherche des escargots?

Ceci dit, on peut aussi observer les escargots et les limasses de façon très simple grâce à la méthode "de la planche"...

Mais je n'explique pas tout, allez faire un tour sur ce site passionnant, vous en saurez bien plus !!!

http://www.noeconservation.org/index.php

poinçonnage improvisé

Ce matin, Tanou s'amusait a faire des trous dans un carton avec un tournevis. Enfin, quand je dit "s'amusait", je ne suis pas très juste, car il faisait cela avec le plus grand serieux!!!!

Je savais qu'une activité de poinçonnage était parfois mise en place dans la pédagogie Montessori. je me suis donc renseigné et j'ai trouvé ceci chez Oppa-Montessori.net

Les prix sont tout à fait abordables, seulement il ne livrent pas dans la journée et puis je vais attendre d'avoir un petit budget avant de faire une grosse commande pour limiter les frais de ports.

Donc, en attendant, je me suis lancé dans une improvisation sur le sujet:

1. Sur des feuilles bristol à petits carreaux, j'ai dessiné différant tracés en pointillés. Je les ai scannés pour les multiplier plus facilement et, après une mise en page sous Word, je les ai imprimés puis découpés.
2. J'ai fabriqué un poinçon avec une très grosse aiguille à coudre (pour caneva) enfoncée dans un bouchon de liège. 
3. Et pour support: un bout de carton, à la fois mou et rigide.

Ethan et son chien

Ethan est tout à fait passionné par Bilou, notre chien, qui est -bien malgré lui- un vrai compagnon de jeu...

Régulièrement  il ce retrouve affublé des lunettes de "monsieur patate" ou de divers chapeaux ou casquettes.

Hier, il c'est transformé en docteur avec un stétoscope dans les oreilles, un chronomètre autour du cou et toute la panoplie des seringues, thermomètres, etc, bien rangé entre ces pattes...

Bilou reste là, assis, à nous lancer des regards désespéré (en même temps, je ne lui connais pas d'autres regard à ce cocker). Quand il a le malheur de bouger, il se fait gronder d'un ton ferme qui n'ai pas sans rappeler celui de la mère (moi) râlant après ce même chien! 

Mais c'est Ethan qui ce charge de lui ouvrir ou de lui fermer la porte quand il réclame; c'est lui aussi qui pique la boite de friandises pour chien et qui les lui donne toutes d'un coup, les goûtant au passage; c'est lui encore qui vient ce coucher à coter de lui quand il dort sous la table ou dans les escalier; c'est lui enfin qui nous demande sans cesse où est Bilou si il n'est pas avec nous...

Petite cerise sur le gâteau: ce matin Tanou a collé son ventre contre l'oreille de Bilou en lui disant: "Écoute! Il y a un petit frère."

Montessori et la "Méthode Global" 2

Rebonjour,

J'ai posé la question sur le forum Montessori que je lis depuis un bon moment maintenant et voici ce que j'ai déjà obtenu comme réponse:

"Je ne sais pas trop comment qualifier la démarche Montssori, mais ce n'est pas du global puisque jamais on ne présente un mot entier à l'enfant en lui demandant de le mémoriser comme tel  

Nous partons de la lettre et du son de chaque lettre pour arriver à la décomposition du son dans les mots entendus, puis à l'écriture et seulement enfin à la lecture (du mot, puis, avec l'aide de la grammaire introduite à ce moment-là, de la phrase).

Donc on peut parler de méthode alphabétique ou analytique (mais tout le monde n'est pas d'accord sur le sens d'analytique, certaines personnes appliquant ce terme à la découverte du code après un passage plus ou moins long par le global....). 
En tout cas, tu peux être certaine que ce n'est pas du global et que le processus employé colle parfaitement avec les données des études faites sur le cerveau (voir G. Wettstein-Badour)"

Merci Libellule pour cette réponse qui confirme ce que je pensais et qui me donne des piste de recherche : mais qui est G. Wettstein-Badour ?

Je me renseigne et je vous tiens au courant...

Montessori et la "Méthode Globale" 1

Je ne sais pas pourquoi, mais plusieurs des personnes à qui j'ai parlé de la  pédagogie de Maria Montessori m'ont répondu "Méthode Globale", ce qui, dans mon esprit, est très loin d'être positif!

Mais je ne sais pas vraiment ce que c'est que cette fameuse "Méthode Globale" et je ne suis pas non plus experte en "Montessori"...

Je me suis donc renseignée rapidement et cela me semble très différant, voir opposé puisque dans la première on considère le mot comme un tout, un élément unique; alors que dans la seconde on passe d'abord par un apprentissage pointu des lettres une par une avant de les assembler pour former des mots, ce qui me semble beaucoup plus proche de la méthode dite "Syllabique" ou "synthétique".

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Voici un récapitulatif des différentes méthodes que j'ai pris sur le site "Si la pédagogie m'était contée":

http://www.silapedagogie.com/lecture.htm

Les différentes méthodes sont

-La méthode Synthétique:

Qui va du simple au complexe, de la lettre à la syllabe, au mot, à la phrase. 
On apprend l'alphabet, l'enfant découvre ainsi que des dessins représentent des sons ensuite on constitue des syllabes avec la démarche combinatoire. Là, les sons peuvent se modifier; ensuite on passe aux mots qui ont donc une signification, ensuite les phrases.... On retrouve dans ces dernières d'autres mots appris par ailleurs
D'après certains orthophonistes elle serait la méthode qui coïncide le mieux avec la structure du cerveau dominant dont la fonction est entre autre l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. Aussi par sa gestion du processus d'élaboration de cet apprentissage qui est linéaire et non global comme la méthode du même nom.

-La méthode globale:

Méthode analytique qui va du complexe au simple. Du texte à partir de la réalité vivante, on dégage des phrases, des mots, des syllabes, des lettres.
Donc écrit des phrases, avant de lire et écrire séparément des éléments simples, abstraits qui n'ont pas de sens pour l'enfant: les lettre; les syllabes.
Car quand l'enfant apprend à parler c'est la même chose, il compose des sons qui expriment quelque chose.
Donc à partir de la réalité on donne une reproduction graphique qui est le mot reproduit comme un dessin
Souvent on commence à écrire le nom de l'enfant, qui est affiché. L'enfant apprend à le reconnaître. Donc c'est la représentation de quelque chose qui a un sens.
On met des étiquettes sur des objets qui sont significatifs pour lui, il apprend à les reconnaître, à reproduire. La maîtresse aussi écrit un évènement vécu ensembles. On le reproduit, on l' envoie à quelqu'un par courrier ou on l'imprime. On retrouve ici la communication. On regarde, on écoute une phrase. On ferme les yeux pour voir si on la dit, On la réentend. On la copie
L'enfant compare les mots, les parties des mots et les phrases écrites sur les cartons, on distingue ce que l'on sait déjà et ce que l'on ne sait pas encore, ceux qui disent la même chose.
On demande de choisir parmi le tas de vignettes celle qui dit telle ou telle chose.
On met les cartons sur un grand tableau.
On écrit la phrase dans un cahier et on l'illustre.
Il faut augmenter les noms de la phrase petit à petit, mais il faut garder l'attention éveillée.
On distingue dans des phrases différentes, des mots, des syllabes par la vue. Ensuite la lettre. 
Mais il faut rester longtemps sur la connaissance des mots, on a hâte d'arriver aux lettres mais ce n'est pas aller au rythme de l'enfant.
Ensuite les enfants écrivent des noms sur des objets qu'il fabriquent.
On travaille parallèlement le visuel et l'auditif.
Les enfants se composent leur propre dictionnaire avec tous les mots nouveaux qu'ils connaissent.
Tout ceci se fait à partir des "centres d'intérêt". Cet apprentissage est très proche de la méthode globale de Decroly.
Que ce soit l'une ou l'autre méthode, certains pédagogues, comme Pestalozzi pour la méthode analytique et Decroly pour la méthode globale, chacun insiste sur la phase intermédiaire des syllabes reconstituées par les lettres ou décomposées à partir des mots. Il ne faut pas vouloir aller trop vite!
On a pensé opportun de faire...

La méthode mixte: 

Entre la méthode synthétique et analytique 
Que fait-on?:
On part d'un texte.
On regarde une gravure, on en parle. On en déduit une phrase apprise globalement.
On garde la phrase globalement plus ou moins longtemps. 
On connaît bien cette phrase parce qu'on en connaît bien les mots et les lettres.
On ajoute des mots nouveaux appris globalement
Ensuite on rajoute des lettres
On passe de la phrase au mot, à la syllabe inconnue. On extrait, on analyse.
On apprend ensuite à faire des combinaisons
Donc première partie: analyse 
deuxième partie: synthèse
On peut aussi partir de la sonorité ou partir de l'oral, de la phonétique.

C'est basé sur: "ce que j'entend, s'écrit"
On prend une comptine. Les enfants repèrent le son différencié des autres. Quelle est sa place?
Ensuite on écrit la graphie avec toutes les possibilités.
Mais attention il peut y avoir confusion, on ne doit mettre que la lettre même.

Il y a aussi: 

-La méthode dite "naturelle":

Celle construite par C. Freinet
On construit ensemble une phrase et on la travaille
ensuite on l'imprime, et on envoie des lettres ou on fait un journal
Le sens et la communication sont intéressants. On travaille sans livre. A partir de textes que la classe a inventé.

-Méthode de C. Gattegno:

Assez ludique dans sa démarche. Basée sur l'étude la forme des graphismes.
On aide l'enfant à saisir les variables et les constantes entre le jeu des association de lettres: par exemple AO et OA ils sont constants sauf leur position qui varie!
On voit ce que donnent:
R, C, O, dans tous les compositions possibles: roc, cor et aussi rco, ocr ... qui ne font pas partie de la langue française mais l'enfant saisit qu'il peut y avoir différentes possibilités. Ainsi l'élève réalise que toute modification sur le plan visuel a des répercussions sur le plan auditif.
(la méthode globale enferme dans une seule perception)
On forme différentes structures mentales qui sont des processus de reconnaissance extraits de situations diverses.
Il faut associer lecture et compréhension.
Faire la différence entre: "le permis de lecture" où l'enfant acquiert les principes servant de base à la lecture. L'enfant y découvre son pouvoir créateur quelquefois 6 ou 8 heures suffisent.
La lecture même vient ensuite!

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J'ai aussi lu des articles comme celui de Wikipédia sur la Méthode Globale" et d'autres, et ce qui ressort de tout ça, c'est que je ne sais pas comment il est possible d'apprendre correctement à lire ? Chacun est plus critique sur une méthode ou sur une autre!!

En tout cas je ne sais toujours pas où situer l'apprentissage de la lecture façon Montessori, il faut que je creuse encore la question !!! Surtout qu'avec Maria Montessori, l'enfant apprend à écrire avant d'apprendre à lire...

Changement d'apparence

Non,non, vous ne vous êtes pas trompé de blog! C'est toujours diabolo-monde, mais j'ai changé la présentation car d'une part je trouvais la précédente un peu fade, et d'autre part, je ne pouvais pas laisser la bannière telle qu'elle était avant puisque Tanou ne sera bientôt plus le seul à découvrir le monde dans cette maison...

D'aucun diront que je m'y prend un peu tôt puisque Tifrère n'arrivera normalement pas avant fin Août, mais j'avais le temps, l'envie et surtout j'ai trouvé les solutions que je cherchais...

Alors au revoir ancienne bannière:

Il y aura sûrement encore des petits changements, mais moins radicaux.

Surtout n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez!!!

Un lit de grand !

Nous avons profiter du ré-aménagement de la maison pour passer du lit de bébé, dont il sortait comme il voulait, à un vrais lit de grand.

Et même de très grand puisque c'est un magnifique lit breton dont nous avons hérité avec l'armoire assortie, parfaite pour des affaires d'enfants...

Je ne résiste pas à vous mettre des photos de ce tout petit bout perdu dans ce si grand lit!

J'avais un peu peur au début que le changement soit trop radical (déjà que tout change dans la maison, passer d'un 60/120 à barreaux à un 140/200, et dans une autre pièce en plus !!)

Mais pas du tout, maman! Les lits de grands j'ai l'habitude, j'ai suffisamment squatté le votre! Qui était justement dans cette pièce! Alors tu parles si j'ai bien dormi dés le début...

Donc pour l'instant il y dort seul et quand Tifrère sera là, ils seront deux (bébé dans un couffin d'abord!). On verra si ça passe ?

Le reste de la chambre est encore loin d'être fini puisqu'il faut refaire le plafond avant de refaire le papier peint puis le sol là où il est trop abìmé.

Mais Tanou à bien intégré que c'était sa chambre, même si au début son grand jeu était de ce mettre dans les escaliers et de demander "tu es où, maman?" pour voir ce que je répondais en fonction de là où j'étais...

Montessori arrive dans ma vie de jeune maman

C'est tout à fait par hasard que j'ai (re)-découvert la pédagogie initiée par Maria Montessori lors de mes débuts en tant que maman.

Soucieuse de trouver des solutions pratiques pour pallier ma terreur de l'échec, je me promenais dans le rayon puériculture de l'espace culturel de mon LeClerc habituel, cherchant le livre miracle qui m'apporterait toutes les solutions sur un plateau.

Plusieurs livres attirèrent mon attention, sur plein de sujets différents. J'en ai choisis quelques-uns pas trop cher et comme mon chéri continuait de flâner dans les rayons, j'ai continué à regarder un peu tout...

C'est alors que je suis tombé sur le livre de Tim Seldin: "Eveiller, épanouir, encourager son enfant : La pédagogie Montessori à la maison" . La Pédagogie Montessori ? Ce nom évoque quelque chose en moi... Mais oui, mes parents m'en ont quelquefois parlé, de Steiner aussi, lors de mes longues et difficiles années scolaires...

Je savais qu'il existait des alternatives à "la pédagogie" de l'éducation nationale, mais à vrais dire, mon fils n'avait alors que quelques mois et j'en étais à des questions bien plus urgentes que celle de l'école!!

Mais j'avais le temps alors j'ai ouvert ce livre; d'autant que les enfants sur les photos de la couverture n'étaient pas beaucoup plus vieux que le mien!

Cinq minute de survol succinct et j'ai reposé soigneusement tous les livres que j'avais choisi pour me diriger vers les caisses, Seldin sous le bras...

Oh, ce livre ne m'a pas apporté de solutions miracles, et à vrais dire, beaucoup de ce que j'y ai trouvé, je l'avais instinctivement senti. Mais il m'a rassuré, désinhibé, j'étais moins seul et j'avais des arguments logiques pour expliquer mes choix...

Et surtout, il a fait entrer dans ma vie un petit mot, un nom, qui m'a ouvert bien des pistes de réflexions: Montessori...

C'est bodeye !!!*

*En langage Ethanesque, cela veut dire "c'est le bordel!";

Et pour cause, nous sommes en plein réaménagement de la maison pour faire place au deuxième petit mec qui va bientôt arriver. 

Alors:

• Notre très grande chambre est devenue celle des enfants;
• la chambre d'Ethan est devenue la nôtre;
• les ordinateurs ont atterri dans la chambre d'amis-débaras quasi inutilisé
• et la télé est passée au salon-salle à manger qui ne servait pas non plus vraiment...

Comme dit le Papa qui a beaucoup déménagé: "c'est la première fois que je déménage à l'intérieur même de ma maison!"

Mais ça vaux le coup: deux grandes pièces réinvesties, une grande chambre pour mettre tout les jeux et ateliers des enfants et pour les parents une chambre qui sert à dormir et uniquement à dormir (plus une chambre-salon-bureau-télé-salle à manger...)

Bref, on ne vit plus dans un appartement de 30 mètres carré mais dans une maison de 60.

Alors oui c'est bodeye, mais c'est le pied !!!

chasse aux oeufs, suite

Photos de la chasse aux oeufs

Un article du journal "L'enfant et la vie"

Voici un lien vers un article de ce journal "montessoriesque" que je trouve joli et très instructif:

http://www.lenfantetlavie.fr/archives-du-journal/le-temps-des-petits/4-pages-petite-enfance.jpg/image_view_fullscreen

Je mets aussi le lien général vers ce site, pour ceux que ça intéresse:

http://www.lenfantetlavie.fr/

Bonne lecture...

C'est un garçon !!!

C'est la nouvelle du moment: le nouveau venu sera un petit frère et nous en sommes tous très heureux.

Ethan parce qu'il pourra jouer au foot, un nouveau mot qu'il a appris à la télé et comme il y a un ballon, ça lui plait!

Le Papa (qui voulait plutôt une fille pour le premier) parce que les garçons, il en a déjà un: ce n'est plus tout à fait un terrain inconnu, c'est rassurant! (Et aussi parce que comme ça il utilisera les mêmes habits et les mêmes jouets, ça fera de la place!)

Moi, parce que je sais, tout simplement: pouvoir lui donner un sexe, c'est idiot, mais ça lui donne plus de corps dans mon esprit, plus de personnalité, j'ai l'impression de mieux savoir à qui j'ai à faire...

Premier survol sucsin de la pédagogie Montessori

Extrait du livre "Planète maternage : Choisir d'élever ses enfants autrement" de Catherine Piraud-Rouet, Ed: Marabout Education, Janvier 2008.

La tête ailleurs...

Je n'ai pas grand-chose à dire en ce moment, j'ai la tête ailleurs.

Je suis d'une part dans la recherche d'un moyen de subsistance, ce qui n'est pas facile, facile, quand on habite dans une petite ville, qu'on n'a ni permit, ni voiture et qu'en plus on est enceinte. Mais bon, j'ai quelques pistes.

Et d'autre part, je suis plongé dans le réaménagement de notre maison pour faire une place à ce nouveau bébé tout en réorganisant nos places à nous. Ceci est beaucoup plus agréable à faire mais pour bien faire il faudrait quand même un petit budget, donc un travail, ce qui me motive dans mes recherches.

Voilà pourquoi je n'écris pas grand-chose en ce moment.

Là, je profite de ce que mon P'titout soit plongé dans la contemplation des denrées alimentaires de la cuisine pour glisser quelques lignes. Depuis presque une demi-heure maintenant, il est accoudé au plan de travail, a genoux sur une chaise, immobile et très concentré. Et si on a le malheur, son père ou moi, d'approcher, il tend la main vers nous et sans même nous regarder il nous dit : "va jouer à l'ordinateur, laisse-moi tranquille!" 

Ca fait toujours plaisir...

Que choisir ou la jungle de la puericulture.

Une foi la joie d'être enceinte bien savourée, il faut faire face aux problèmes concret et précis que pose la venue d'un bébé dans un couple (je parle ici de ma première grossesse). Alors beaucoup de questions surgissent : des questions pratiques et d'autres beaucoup plus abstraites...

Les questions pratiques sont souvent les mêmes pour toutes les jeunes mamans qui, comme moi, ne sont informée sur l'évolution de la puériculture que par le biais des pubs entre deux émissions de télé : quel lit acheter ? Quel papier peint pour les murs ? Quelle baignoire pour le laver ? quelle marque de couches ? Quel hochet ? Quel doudou ? Quel trotteur ? Quel cosy ? Quelle poussette ? quel transat ? Quel parc ? Quel...

J'aurais mieux fait d'épouser un milliardaire et il faut que je déménage, 1000 mètres carrés ce ne sera pas suffisant!!!

Sans parler de la délicate question du prénom de l'enfant : là, il aurait fallu épouser le dit milliardaire, lui piquer sa fortune et divorcer aux premiers signes de grossesse pour avoir une chance que cet enfant porte le prénom choisi petite fille, qui n'a jamais changé et que ce sera celui-là et pis c'est tout!!!!! Non ? Tu ne veux pas ? Bon, on discute alors...

Pour toutes ces questions, mis à part celle du prénom, la réponse est assez simple. Mais quand on ne sait pas parce qu'on ne s'est jamais posé la question, il semble que tous ces objets existent pour le bien être du bébé et des parents. Jamais, du haut de toute ma candide naïveté, je n'avais imaginé qu'ils étaient faits pour l'unique bien être du compte en banque du vendeur !

Heureusement, nous n'avons qu'un budget très, très séré. Il nous faut donc faire un trie, sans se tromper. Pour m'aider, je cherche sur la toile des blogs ou des forums de mamans avisées qui pourraient m'aider dans ce choix cornélien.

Et là, stupeur : il y a beaucoup d'autres questions à se poser !!!

Couche lavable ? Écharpe de portage ? Peau d'agneau ? Cododo ? Futon ?...

Quantité de trucs auxquels je n'avais même pas pensé mais qui, finalement, au lieu de compliquer le choix, viennent le simplifier considérablement : on peut vivre la maternité simplement, dans le respect de la nature et partager sa vie avec son enfant au lieu de l'abandonner dans un coin de la pièce dans une balancelle automatique...

Et là je m'assois (sur un rocher, face à la mer, dans le soleil couchant ! Mise en scène très recherchée pour bien montrer que c'est un moment intense.) et je respire...

Je repense à ces quelques années passées au Mali et je revois ces enfants sans couche, dans le dos de leur mère, dormant avec la famille, lavé dans les bras...

Ah! Liberté retrouvée !

Une bonne nouvelle.

Ce matin, Tanou, son papa et moi, bravant la neige qui tombait a gros flocons, sommes parti pour la maternité afin d'y faire l'échographie des douze semaines.
Eh oui, Notre petitout ne sera bientôt plus seul : d'ici fin Août nous seront les heureux parents de 2 bambins...

P'titout est là maintenant...

J'ai poussé tant et plus; fait profiter tout le monde de l'étendue de mon lexique argotique; le cordon est coupé; Bébé est lavé et emmitouflé; il est en parfaite santé; le papa est parti rejoindre mes parents dans la salle d'attente et le personnel médical est enfin parti dîner. Me voila seul avec ce petit homme accroché à mon sein, juste lui est moi dans cette grande pièce froide avec la pluie qui frappe aux carreaux...

Je m'en fou: il est enfin là, dans mes bras, magnifique et merveilleux. C'est sûr, c'est la plus belle chose que j'ai vue de ma vie, la plus précieuse aussi !

Mais je panique : comment prendre soin de ce trésor ?

Pourtant je n'ai pas le choix: c'est de mon sein dont il a besoin. Et surtout je suis la seule (avec son papa) à voir à quel point c'est un trésor précieux : les sages-femmes y vois un enfant de plus et les autres mamans s'en moquent...

Pour l'instant je n'en peux plus : je suis lessivée, angoissée, affamée...

Des sages-femmes nous ramènent enfin dans ma chambre. Dans le couloir ma famille nous saute dessus, tout excité (ils ont fait 200 Km et attendent depuis le début de l'après-midi dans cette maternité. Heureusement ils ont eu le droit d'attendre malgré l'heure tardive.)

Tout le monde s'émerveille, on m'apporte un plateau-repas que je trouve délicieux (je meurs de faim !) mais que je n'ai pas la force de finir. Il faut partir, même le papa, et Tanou et moi sombrons dans un profond sommeil, épuisé par tous ses événements...

Le lendemain, je me réveille un peu hébété, un peu étonné de voir P'titout dans son lit à coté de moi...

Il est bien là pourtant, il dort comme un ange, mon ange...

Quand je serais grande, je serais maman !

Depuis longtemps je voulais un enfant. Je sentais que c'était la chose la plus importante qui pouvait m'arriver. Cela me semblait naturel et évidant: quand je serais grande, je serais maman !

Puis Tanou est arrivé.

La grossesse fut merveilleuse et facile, l'accouchement un peu moins et la première semaine pas du tout : la fatigue, le stress, l'isolement et surtout pas cet amour submergeant qui devait me tomber dessus d'un coup !

Bien sûr je l'aimais ce petit bonhomme, mais je ne me sentais pas capable, même mon lait ne voulait pas monter ! Et le ballet incessant des sages-femmes, toujours différentes, toujours sûr d'elles, toujours pleines de bons conseils contradictoires...

Moi, au milieu, j'étais toute intimidée devant mon Titout...

En fait, je crois que je suis vraiment devenue maman en montant dans la voiture pour rentrer chez nous : plus le choix, désormais je devais veiller sur lui avec son papa, aussi timide et malhabile que moi.

 

Petit à petit les choses se sont mises en place et nous avons appris à vivre à trois, mais cela est loin d'être aussi naturel et évidant que je le croyais.

L'amour et le plaisir sont bien là, mais aussi les doutes et les interrogations :

Comment bien faire ?
Comment mettre dans les mains de cet enfant le plus possible d'outils pour son avenir sans le surcharger ?
Comment trouver le juste milieu entre autonomie et autorité ?

Comment...

Tout plein de questions que je m'étais posées trop vite avant et auxquelles je trouve un peu trop de réponses diverses et variées aujourd'hui...

Je fais donc mon chemin pas à pas au milieu de cette jungle depuis deux ans.  J'y ai pris ce qui me paraissait intéressant, j'ai testé des choses et j'en ai abandonné beaucoup sur le bord de la route. Car finalement, il n'y a pas besoin d'autant de choses qu'on nous le fait souvent croire.

Notre bébé devient grand en se hissant sur nous comme sur un tuteur qui devient chaque jour un peu plus inutile.

Naturellement, ce n'est pas parfait, il faut bien faire avec ce que l'on est - sens se cacher derrière nos faiblesses - et chaque jour apparraisent de nouvelles questions auxquelles il faut répondre.

Mais je prends un plaisir fou, son père aussi je crois, à voir ce petit bout d'homme faire son chemin dans la vie, le sourire aux lèvres...